Le groupe informatique américain Microsoft a terminé mieux que prévu son exercice décalé clos fin juin, grâce à ses efforts dans les services en ligne ou Cloud. Le bénéfice net annuel s'est envolé de 38 pour cent à 16,8 milliards de dollars.


Sur le seul quatrième trimestre, le groupe a dégagé un bénéfice net de 3,1 milliards, contre une perte d'ampleur similaire un an plus tôt où il avait souffert d'importantes charges liées à des restructurations et des dépréciations dans les activités de fabrication de smartphones rachetées à Nokia.

Le chiffre d'affaires a reculé pour sa part de 7 pour cent à 20,6 milliards de dollars au dernier trimestre, et de 9 pour cent à 85,3 milliards sur l'ensemble de l'année.

En tenant compte de revenus différés liés à Windows 10, la nouvelle version de son système d'exploitation sorti il y a un an, le chiffre d'affaires aurait toutefois progressé de 2 pour cent à 22,6 milliards de dollars au quatrième trimestre, un niveau supérieur aux attentes du marché.

"" L'année passée a été cruciale, à la fois dans notre propre transformation et dans les partenariats avec nos clients qui gèrent leurs propres transformations numériques "", a commenté le directeur général, Satya Nadella. ""Le Cloud de Microsoft a un important élan auprès des clients et nous sommes bien positionnés pour saisir de nouvelles opportunités dans l'année à venir "", a-t-il assuré.

Satya Nadella s'est efforcé de faire revenir Microsoft sur le devant de la scène, après le virage raté du mobile. Il a notamment mis l'accent sur les services en ligne (Azure, Office 365), énormément réduit la voilure dans les smartphones, et mis tout récemment plus de 26 milliards de dollars sur la table pour racheter le réseau social professionnel LinkedIn.

BlackBerry va cesser la production de son smartphone Classic, le dernier de ses modèles dotés uniquement d'un clavier physique, dans le cadre d'un renouvellement de sa gamme, a annoncé l'équipementier canadien de télécommunications.

Lire la suite : BlackBerry abandonne le smartphone « Classic » et son clavier physique

Face au changement climatique qui affecte aujourd'hui plus que jamais le monde entier, tous les secteurs responsables d'un certain pourcentage d'émissions de gaz à effet de serre, qu'il soit bas ou élevé, veillent à limiter toute activité nuisible à l'environnement ou à trouver de nouvelles solutions, afin de surmonter le défi environnemental et réduire l'empreinte carbone. Le secteur des télécommunications est également  touché par ce problème.


L'empreinte carbone mondiale du secteur des télécommunications et des TIC en particulier représente, à elle seule, 2 pour cent du total des émissions, ce qui équivaut à celles du secteur aéronautique. Il est prévu que ce pourcentage double d'ici 2020 pour atteindre 4 pour cent, et que l'usage mondial de l'internet augmente de 30 à 40 pour cent par an. Par conséquent, dans 10 ans, le trafic de données sur internet pourrait atteindre 30 fois le taux actuel et donc ce secteur consommerait près de 60 pour cent des ressources mondiales d'énergie. Ajoutons à cela la question des déchets électroniques dont le nombre augmente parallèlement au développement des technologies de télécommunications, et ceci constitue une menace additionnelle à l'environnement.

Nous savons bien que le Cloud offre des ressources communes aux consommateurs, à des coûts très abordables, et que les centres de données sont gérés d'une manière durable, utilisant l'énergie renouvelable, si possible, afin de réduire les coûts énergétiques. Toutefois, le prix abordable et la disponibilité du Cloud aboutiront à un trafic de données et un taux d'utilisation de l'internet plus élevés, ce qui affectera l'efficacité énergétique. Voilà pourquoi, il a fallu trouver des solutions visant à rendre les réseaux de télécommunications plus écologiques.

Tout d'abord, afin de garantir une faible consommation d'énergie, il faut déployer des réseaux définis par logiciels (Software Defined Networks ou SDN) ou des réseaux virtuels. Des solutions cyber-physiques sont aussi indispensables, telles que la gestion des machines virtuelles et des CaaS (Containers as a service) à faible consommation d'énergie, ainsi qu'une infrastructure d'énergie renouvelable. Il est nécessaire aussi d'opter pour une surveillance thermique perpétuelle des centres de données et d'adopter des solutions thermiques pour les machines virtuelles (VM) et les CaaS.

D'autre part, le défi principal que devra relever la 5G sera d'offrir la capacité requise tout en réduisant la consommation d'énergie et les coûts. Dans ce cadre, les solutions les plus efficaces reposent sur les réseaux hétérogènes constitués à la fois de grandes (macro) et petites cellules. L'augmentation des petites cellules permettra de couvrir les régions à grande demande de trafic, tout en maintenant une faible consommation d'énergie et de haut débit. Une autre solution est liée à l'utilisation de plus de fréquences radio, afin de renforcer la capacité et répondre à la demande de trafic.

Toutes ces solutions permettront de réduire la consommation en énergie sans pour autant échouer à subvenir à la demande grandissante en matière de haut débit. Voilà pourquoi, le secteur des télécommunications doit dorénavant se concentrer sur des stratégies et politiques écologiques, afin de contribuer aux efforts mondiaux visant à contrer le réchauffement climatique et limiter ses répercussions qui menacent l'humanité toute entière.

La Commission européenne prépare une nouvelle offensive contre le géant américain Google pour des pratiques anticoncurrentielles. Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la Concurrence, pourrait planifier deux communications de griefs, qui sont l'équivalent d'un acte d'accusation, contre Google, a indiqué un avocat représentant différentes entreprises qui ont porté plainte contre l'américain.

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Le marché de la publicité numérique a progressé de 6 pour cent au premier semestre de 2016 en France et devrait continuer sur ce rythme, selon l'Observatoire de l'e-pub.


Sur le premier trimestre à lui seul, la pub numérique a dépassé d'une courte tête la TV avec 30 pour cent des investissements dans les médias, contre 29,7 pour cent pour la pub télévisée et 18,1 pour cent pour la presse, selon l'étude réalisée par le cabinet PwC pour le Syndicat des régies internet (SRI) et l'Union des entreprises de conseil et d'achats médias (Udecam).

La publicité sur mobile a tiré le marché du numérique avec un bond de 71 pour cent au premier semestre de 2016. Les investissements sur mobile s'accélèrent et représentent 425 millions d'euros. Par catégorie, les liens sponsorisés ou "" Search "" restent le principal secteur de la publicité numérique (56 pour cent). Le "" Search "" progresse de 3 pour cent et compte pour 929 millions d'euros.

Le "" Display "" (bannières, vidéo) est en croissance de 13,7 pour cent et compte pour 547 millions d'euros. Il représente désormais 33 pour cent des investissements numériques. Dans cette catégorie, la pub sur les réseaux sociaux montre une forte progression de 59 pour cent sur la période. Le solde (affiliation, comparateurs et e-mailing) ressort stable et atteint un total de 222 millions d'euros, soit 11 pour cent des investissements.

La publicité programmatique a franchi pour la première fois la barre des 50 pour cent du "" display "", ce qui signale l'automatisation croissante de cette industrie. Le programmatique devrait même atteindre 60 pour cent du marché sur l'année, estime Matthieu Aubusson, alors que la presse et la télévision s'y mettent aussi.

Sony est "" de nouveau sur le chemin de la croissance "", selon les mots de son PDG Kazuo Hirai qui cite entre autres le jeu vidéo comme locomotive, mais veut aussi relever à nouveau le défi de la robotique.

Lire la suite : Sony reprend « le chemin de la croissance » et le développement de robots de compagnie

L'opérateur européen de satellites Eutelsat a annoncé avoir engagé la cession de sa participation dans Hispasat, société contrôlée par le groupe espagnol d'infrastructures Abertis.


Eutelsat détient une participation de 33,69 pour cent dans cet opérateur de satellites et entend céder cette part en exerçant l'option de vente accordée en 2008 par Abertis, actionnaire majoritaire d'Hispasat. Le groupe ne fournit aucune indication chiffrée sur la valeur de cette part, précisant que cette dernière "" sera déterminée par un expert indépendant "".

Abertis a, pour sa part, écarté l'idée de racheter la participation détenue par Eutelsat dans Hispasat. Le groupe espagnol conteste la validité de cette option de vente et indique que le pacte d'actionnaires prévoit que ces derniers restent présents au sein d'Hispasat, "" au moins jusqu'à fin juillet 2017 "".

Cette cession est annoncée alors que le groupe traverse une mauvaise passe, ce qui l'a conduit à abaisser drastiquement ses objectifs et à réduire ses investissements.

L'Alliance eHealth France, qui regroupe les entreprises françaises spécialisées dans le domaine de la santé connectée, souhaite "" une mise en œuvre rapide "" de la "" stratégie nationale e-santé 2020 "" annoncée par Marisol Touraine, afin que "" cette révolution entre enfin dans sa phase opérationnelle "".


Cette alliance, qui regroupe différentes fédérations comme les entreprises du médicament (Leem) et le Syndicat national de l'industrie des technologies médicales ou Snitem, réclame en particulier "" l'accélération de l'adaptation du cadre organisationnel et administratif "" pour l'e-santé.

"" Plusieurs projets ayant démontré leur efficacité (...) restent bloqués par inadaptation du cadre administratif "", déplorent les industriels. Ils citent à titre d'exemple la généralisation du "" télé-suivi "" de prothèses cardiaques, "" techniquement mûr "" mais qui reste entravé par "" l'absence de tarification de l'acte médical associé et par l'incapacité de l'assurance maladie de fonctionner sur la base d'une facturation dématérialisée "".

La ministre de la Santé Marisol Touraine a présenté une stratégie nationale relative à l'e-santé, visant notamment à "" simplifier les démarches "" des patients et à développer la médecine connectée pour assister les médecins dans leurs diagnostics, tout en prévoyant une collaboration entre professionnels de santé, patients et acteurs économiques.

Un conseil stratégique sera installé pour la mise en œuvre de cette stratégie. Il réunira des représentants des professionnels du secteur, des usagers, des industriels et les institutions publiques concernées.

Les prix Telecom Review offrent aux leaders de l'industrie l'opportunité de célébrer leurs exploits. Le processus de candidature en tant que tel est une opportunité très importante pour promouvoir vos compétences dans le domaine de la commercialisation.

Lire la suite : Formulaire de présentation de candidature aux Prix d’Excellence de Telecom Review 2016

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