Presque un Marocain sur deux dispose désormais d'internet, avec près de 14,5 millions d'abonnés dans le pays, indique le rapport annuel de l'Agence nationale des télécommunications (ANRT).


"" Enregistrant une croissance annuelle de plus de 45 pour cent, le parc internet avoisine les 14,5 millions d'abonnés à fin 2015, portant son taux de pénétration à 42,75 pour cent de la population "", selon ce rapport. Ce chiffre constitue un "" record "", se félicite l'ANRT, dans un pays qui compte près de 35 millions d'habitants.

"" Cette croissance a été stimulée par le dynamisme de l'internet mobile dont le parc d'abonnés s'élève à environ 13,34 millions en 2015, en hausse de 48,5 pour cent sur une année "", a précisé l'ANRT, des chiffres qui confirment l'évolution de ce "" mode d'accès "" au Maroc.

Selon l'ANRT, le parc des abonnés à l'ADSL s'élève à 1 131 694 en 2015 (en progression de 15 pour cent par rapport à 2014). Le pays comptait par ailleurs fin 2015 environ 43 millions d'abonnés à la téléphonie mobile, avec un taux de pénétration de 127,27 pour cent. L'usage des téléphones portables est généralisé pour la quasi-totalité des ménages, avec un taux de 99,6 pour cent, et 13,7 pour cent des 12-65 ans qui ont désormais deux cartes SIM.

Enfin, toujours selon le rapport de l'ANRT, plus de la moitié des Marocains  entre 12 et 65 ans équipés en téléphone mobile possèdent au moins un smartphone, dont le nombre en circulation dans le pays est estimé à 14,7 millions d'unités, une augmentation de 5,3 pour cent par rapport à 2014.

L'ANRT s'est notamment fixé pour objectif la généralisation de l'accès à internet haut et très haut débit d'ici 2018, avec 22 millions d'abonnés.

Le géant japonais des télécommunications SoftBank Group a annoncé avoir investi dans la société américaine NextVR, qui propose la diffusion en direct de contenus en réalité virtuelle, en partenariat avec des télévisions ou organisateurs d'événements. Cette entrée au capital s'est faite dans le cadre d'une levée de fonds de 80 millions de dollars, effectuée par NextVR alors que le montant de la part prise par SoftBank n'a pas été divulgué.


L'argent collecté doit permettre à NextVR d'accélérer le développement de sa plate-forme de réalité virtuelle et d'étendre ses opérations internationales, pour proposer plus de divertissements en direct lors des concerts, matchs de sport et autres performances, par l'intermédiaire de ses partenaires technologiques.

Des investisseurs chinois ont aussi injecté de l'argent dans NextVR qui espère ainsi distribuer des contenus dans les pays d'Asie, au Japon notamment, où SoftBank dit vouloir faire décoller le marché de la réalité virtuelle en direct.

Le groupe du milliardaire nippon Masayoshi Son investit dans de très nombreuses startups dans le monde pour les soutenir dans le développement de leurs activités et leur ouvrir une porte sur le marché japonais.

L'association des chefs des corps policiers du Canada (ACCP) a réclamé au gouvernement de Justin Trudeau l'adoption d'une loi forçant un individu à révéler une clé de chiffrement ou un mot de passe sur internet.


Réunis en assemblée générale, les responsables des forces policières municipales, provinciales ou fédérales ont adopté cette résolution demandant "" des mesures législatives raisonnables face aux implications du chiffrement et de la protection par mot de passe sur les appareils électroniques "".

L'ACCP "" incite "" ainsi le gouvernement fédéral "" à déterminer un moyen législatif permettant aux organismes de sécurité publique et d'application de la loi, sur autorisation judiciaire, de contraindre le détenteur d'une clé de chiffrement ou d'un mot de passe à les révéler aux forces de l'ordre "", indique un communiqué.

Bien que le précédent gouvernement conservateur ait adopté une loi antiterroriste controversée, permettant un contrôle inédit d'internet, un internaute peut toujours refuser de donner ses mots de passe.

En effet, la Cour suprême avait statué en juin 2014 que l'anonymat sur le web constitue un droit et que la police doit absolument posséder un mandat judiciaire pour demander à des fournisseurs d'accès à internet des informations sur certains de leurs clients. L'obtention par les forces de l'ordre de renseignements personnels sur un abonné "" constitue une fouille ou une perquisition "", avait estimé la plus haute juridiction.

Le gouvernement libéral de Justin Trudeau n'a pas commenté dans l'immédiat la demande des chefs des corps policiers mais, avant d'être élu, le Premier ministre s'était engagé à amender la loi antiterroriste.

Les ventes mondiales de tablettes, de type ardoises ou détachables, ont atteint 38,7 millions d'unités, au cours du deuxième trimestre de 2016, selon des données préliminaires du département Worldwide Quarterly Tablet Tracker d'IDC. La croissance continue de diminuer avec une baisse annuelle de 12,3 pour cent sur le marché, alors que les fournisseurs se concentrent sur leur gamme de produits et l'achat limité des consommateurs.


La majorité des tablettes vendues lors du dernier trimestre, soit 65 pour cent, fonctionnent sous le système d'exploitation Android. Celles-ci sont directement suivies par les tablettes dotées du système iOS, avec un pourcentage de 26 pour cent, le reste étant attribué à Windows. Bien que cette tendance soit restée constante pendant plusieurs années, certains signes soulignent un changement, d'autant plus que la liste de fournisseurs d'Android s'est contractée et que les champions de l'OS ont commencé à proposer des produits basés sur le système Windows pour se prémunir contre la chute des ventes de tablettes Android.

"" Actuellement, il est très difficile pour Android de concurrencer les produits détachables d'iOS ou de Windows. Toutefois, les 12 à 18 mois à venir seront très intéressants, parce que Google lancera la nouvelle version d'Android avec un meilleur support à tâches multiples, alors qu'il commence à joindre ses deux systèmes opérationnels "", a affirmé Jitesh Ubrani, chercheur et analyste chez IDC.

"" Alors que la croissance au niveau de la catégorie des tablettes détachables est incontestable, les tablettes de type ardoise représentent encore la grande majorité du secteur.  Les fournisseurs, tels qu'Amazon, qui se concentrent sur la position, le prix et l'utilité, ont pu gagner une part considérable du marché. La vente des tablettes ardoises diminue, mais elles sont utiles et le seront pour une longue période, "" a précisé Jean Philippe Bouchard, directeur des recherches au sein du département des tablettes chez IDC.

La plate-forme internet de retransmission de jeux vidéo en direct Twitch, filiale du géant américain de la distribution en ligne Amazon, muscle ses capacités technologiques avec le rachat de la société américaine Curse. Toutefois, les modalités financières de l'opération n'ont pas été divulguées.


Curse propose divers sites d'informations, guides et bases de données consacrés aux jeux vidéo, ainsi que des outils pour les joueurs, en particulier une plate-forme logicielle leur permettant de communiquer pendant qu'ils rivalisent en ligne dans des compétitions de "" e-sport "". L'entreprise revendique 30 millions d'utilisateurs par mois pour ses différents services.

Twitch se présente pour sa part comme le numéro un mondial sur le marché en plein essor de la diffusion en streaming de parties de jeux vidéo ou de compétitions entre joueurs, avec plus de 100 millions de visiteurs par mois.

Amazon avait mis près d'un milliard de dollars sur la table en 2014 pour mettre la main sur Twitch. Google avait répliqué en lançant l'année suivante YouTube Gaming, et Microsoft vient d'annoncer le rachat d'un autre service spécialisé dans la diffusion en ligne de parties de jeux vidéo, Beam, qui va être intégré à sa filiale Xbox.

L'internet des objets (IoT) est la nouvelle tendance la plus prometteuse du secteur médical. Ces appareils connectés à internet, tels que les technologies vestimentaires, implants, capteurs cutanés, outils de surveillance domestique et applications de santé mobile, se répandent de plus en plus rapidement. Ils sont capables d'établir un contact direct et permanent entre le patient et son soignant, en profitant des avantages de l'analyse des mégadonnées (Big Data).


L'agence américaine Federal Trade Commission (FTC) estime que 50 milliards d'appareils, allant des réfrigérateurs aux voitures, caméras et pompes à perfusion, entre autres, seront connectés à internet d'ici 2020. Pour sa part, le centre de recherches et d'analyses Tractica a publié un rapport dans lequel il affirme que le secteur des technologies vestimentaires devrait enregistrer 97,6 millions de ventes annuelles  de gadgets par an d'ici 2021.

Parallèlement, les patients adoptent de plus en plus d'appareils connectés, alors que les développeurs de technologies de l'information sont constamment à la recherche de nouveaux moyens pour recueillir, analyser et transmettre les données relatives à la santé des patients. L'internet des objets connaît donc un grand succès dans le secteur médical, sachant qu'il peut offrir aux cliniciens un accès sans précédent aux routines et choix quotidiens des patients.

Par exemple, si le médecin se rend compte que son patient atteint d'une maladie cardiaque ne suit pas ses conseils, il peut immédiatement le convoquer. D'autre part, si l'appareil de surveillance du taux de glucose dans le sang chez une personne diabétique envoie des alertes successives au soignant, celui-ci est capable de prendre les mesures nécessaires avant qu'il ne soit trop tard. Il pourrait dans ce cas organiser des séances éducatives pour guider le patient dans ses choix alimentaires.

Qu'elles le veuillent ou pas, les entreprises et organisations du secteur médical suivront tôt ou tard cette tendance. Les traqueurs d'activité physique portables et les applications de surveillance des habitudes de sommeil ne seront que le début de ce qui nous attend. Il faut donc se préparer à accueillir des objets connectés plus sophistiqués dans le domaine de la santé tels que les patchs cutanés, les lentilles de contact, les appareils implantables, les caméras minuscules et les nanorobots qui peuvent être avalés comme n'importe quel comprimé.

Une étude menée par le centre de recherche Grand View Research prévoit que le secteur médical investisse, en 2022, près de 410 milliards de dollars dans les appareils, logiciels et services de type IoT, contre seulement 58,9 milliards de dollars en 2014. Le site webBI Intelligence, quant à lui, estime que 73 millions d'objets connectés seront utilisés cette année dans le secteur médical à travers le monde, un chiffre qui devrait s'élever à 161 millions d'installations en 2020.

D'après le rapport publié par Grand View Research, l'adoption croissante d'objets connectés par le secteur médical sera tirée par un grand nombre de facteurs qui comprennent : le nombre de personnes âgées qui devient de plus en plus important grâce au prolongement de l'espérance de vie, l'augmentation  des atteintes par le diabète et l'obésité, ainsi que la demande grandissante en matière de solutions de surveillance des activités physiques. Les objets connectés peuvent permettre de rassembler davantage de données sur l'état des malades, afin d'améliorer leur surveillance et d'analyser les informations pour trouver de meilleurs traitements à leurs maladies.

Aujourd'hui, selon le rapport, la plupart des objets connectés utilisés dans le domaine médical sont des technologies vestimentaires. Toutefois, les experts ayant travaillé sur cette étude prévoient une croissance importante de l'utilisation des appareils médicaux implantables dans l'avenir proche. Nous parlons dans ce cas de stimulateurs cardiaques, capteurs implantés ou n'importe quel autre organe artificiel greffé qui permet de surveiller la santé du malade ou de le soigner en temps réel.

 

Un "" pancréas artificiel "" pour sauver les diabétiques

 

Un "" pancréas artificiel "", actuellement testé par 45 malades dans neuf hôpitaux en France, est capable d'injecter à leur place, en temps réel, la bonne dose d'insuline, calculée par un smartphone via un algorithme très complexe.

Le système testé, baptisé Diabeloop, associe trois appareils reliés entre eux par Bluetooth, à savoir : une pompe à insuline et un capteur de glycémie, placés sur la peau, tous deux déjà couramment utilisés par des millions de malades dans le monde, et un téléphone Android équipé d'une application spécifique. A terme, le téléphone pourra transmettre en permanence les données du patient à un centre de télémédecine.

Ainsi équipés, les diabétiques de type 1 (insulino-dépendants) n'ont plus à se livrer à de savants calculs pour déterminer leur dose d'insuline - qui varie beaucoup en fonction des repas, de l'activité physique, du stress, ou des heures de la journée. Ils sont aussi davantage à l'abri de crises d'hypo ou d'hyperglycémie (manque ou excès de sucre dans le sang).

Le logiciel repose sur un algorithme "" hyper complexe, de 13 équations à 13 inconnues "", détaille Sylvain Rousson, l'un des ingénieurs qui l'a développé. "" L'idée, c'est de calculer en permanence, et par anticipation, le taux de sucre que le patient aura dans deux heures, afin de déterminer de quelle quantité d'insuline il a besoin tout de suite "", ajoute le développeur.

Le logiciel est en outre capable de s'améliorer lui-même: au fil des jours, il affine ses calculs pour mieux s'adapter au patient et parvenir ainsi à un meilleur résultat.

"" On n'a plus besoin de penser, de s'inquiéter si on va être en hypo ou en hyperglycémie "", résume Marie-Claude Lehmann, l'une des 45 "" cobayes "" ayant testé le dispositif. Pendant deux fois trois jours, cette patiente de 45 ans, diabétique depuis 16 ans, a été hospitalisée à Strasbourg dans le cadre d'un protocole de test, avec pour consigne de réduire son activité physique, le temps de l'expérience. Ailleurs en France, d'autres cobayes devaient au contraire tester le système en faisant du sport, d'autres encore ont eu droit à des repas gastronomiques.

Dans tous les cas, le patient délègue à l'appareil l'essentiel de la gestion de sa maladie. Il doit seulement préciser au logiciel quelle quantité de glucides il a consommée, ainsi que son activité physique. "" Ça me libère de mon anxiété, notamment la nuit où j'ai toujours peur de faire un malaise, par manque de sucre "", raconte Mme Lehmann.

Le logiciel, qui donne "" de relativement bons résultats "", va "" changer la vie des patients, en diminuant leurs contraintes "", résume le Pr Nathalie Jeandidier, diabétologue aux hôpitaux universitaires de Strasbourg. Il sera prochainement testé pendant trois mois, à domicile cette fois, par un nouveau groupe de 100 malades.

A l'échelle de la planète, qui compte 25 millions de diabétiques insulino-dépendants, plus de 15 équipes de recherche travaillent sur des projets de modélisation mathématique plus ou moins similaires, précise le Dr Guillaume Charpentier, président de Diabeloop, startup basée à Grenoble qui a jusqu'à présent bénéficié de deux millions d'euros de financements publics.

"" Notre projet, démarré en 2011, est le seul de ce type en France. Nous espérons pouvoir commercialiser le dispositif fin 2017, et obtenir son remboursement par la sécurité sociale en 2018 ou 2019 "", ajoute le diabétologue. Pour ce faire, il faudra démontrer que le logiciel est non seulement fiable mais qu'en plus il permet aux malades de mieux gérer leur glycémie qu'avec les équipements actuels.

"" La cible prioritaire, ce sont les 50 pour cent de patients qui, malgré tous leurs efforts, n'arrivent pas à bien réguler leur taux de glycémie, et s'exposent ainsi à des complications "", selon le Dr Charpentier.

Certains des cobayes ayant essayé le logiciel sont justement dans ce cas. "" L'un d'eux est diabétique depuis 50 ans, et il était surpris de constater qu'une machine qui ne le connaissait pas arrivait à mieux gérer sa maladie que lui-même, qui est pourtant habitué à la gérer tous les jours depuis si longtemps! "", s'enthousiasme l'ingénieur Sylvain Rousson.

 

Une opportunité à ne pas manquer

 

Tout comme Diabeloop, plusieurs entreprises et startups s'intéressent déjà aux cas d'utilisation des objets connectés dans le domaine de la médecine et essaient de développer des appareils capables de révolutionner le secteur et de faciliter la vie des patients.  Toutefois, d'après le rapport de Grand View Research, le segment des logiciels et services de type IoT relatifs à la santé reste dominé par quelques grandes firmes telles que Microsoft, Cisco et IBM. Cela signifie que ces entreprises-là récoltent la plus grande part des profits de l'investissement total du secteur médical dans l'internet des objets.

Dans le cadre des soins médicaux, l'internet des objets est capable de réduire les coûts, d'améliorer le taux d'engagement des patients et d'aboutir à de meilleurs résultats. Toutefois, cela ne sera possible que si les fournisseurs de soins médicaux orientent leurs organisations vers l'utilisation des données générées par les patients et surtout vers l'acceptation de cette nouvelle tendance. Les développeurs d'objets connectés liés à la santé et aux soins médicaux devraient également trouver les bons moyens pour gérer, trier et transmettre ces données de façon logique et utile.

Alors que le marché de l'internet des objets croît à très grande vitesse et que les consommateurs sont de plus en plus enthousiastes vis-à-vis du potentiel de ces nouvelles technologies, les organisations devraient rapidement mettre en place les stratégies et développer les compétences nécessaires pour profiter à fond des opportunités de cette nouvelle tendance.

La Chine a effectué le premier lancement mondial d'un satellite à communication quantique, a annoncé un média d'Etat, une percée technologique pour Pékin, qui ambitionne par ce biais d'édifier un système inviolable de communications cryptées.


La Chine a investi d'énormes ressources financières dans ce marathon technologique, l'un des nombreux investissements de Pékin dans la recherche scientifique de pointe, de l'exploitation minière des astéroïdes aux manipulations génétiques.

Le satellite nommé Mozi en l'honneur d'un philosophe chinois sera utilisé pour démontrer l'intérêt de la technologie quantique dans les communications longue distance. A la différence des méthodes classiques de transmission sécurisée, le système utilise des photons, une "" particule fondamentale "" du champ électromagnétique pour envoyer les clés de cryptage nécessaires au décodage de l'information. Les données contenues dans ces photons sont impossibles à intercepter: toute tentative d'espionnage provoquerait leur autodestruction, affirme Chine nouvelle.

Si des scientifiques ont démontré l'efficacité de la technique pour transmettre des messages sur des distances relativement courtes, des obstacles techniques rendent jusqu'ici les communications longues distance hors d'atteinte.

Le satellite tentera d'envoyer des données cryptées entre Pékin et Urumqi, la capitale de la région du Xinjiang. L'opération nécessitera au satellite d'être orienté de façon extrêmement précise vers des stations réceptrices situées sur Terre, selon Chine nouvelle.

Développer cette nouvelle technologie est un objectif crucial pour Pékin, qui l'a incluse dans son nouveau plan quinquennal publié en mars.

"" Ce satellite (...) marque un tournant dans le rôle de la Chine. De celui de suiveuse en matière de développement de technologies de l'information classiques, à celui de leader menant les futurs accomplissements du secteur "", s'est réjoui Pan Jianwei, le responsable en chef du satellite. La Chine "" peut espérer la création d'un réseau mondial de communications quantiques vers 2030 "", a-t-il déclaré.

 

Le groupe Apple a subi un nouveau recul des ventes de l'iPhone au troisième trimestre ce qui a entraîné une chute de 27 pour cent de son bénéfice net, mais il est néanmoins parvenu à dépasser les attentes des analystes.


Sur les trois mois achevés fin juin, la marque à la pomme a écoulé 40,40 millions d'unités de son appareil vedette. Son bénéfice net a toutefois atteint 7,8 milliards de dollars et le bénéfice par action est ressorti à 1,42 dollar. Dans le même temps, le chiffre d'affaires a reculé de 15 pour cent à 42,4 milliards de dollars ce qui est un peu mieux que les 42,1 milliards espérés par les analystes. La prévision pour le trimestre en cours est également supérieure aux attentes : le groupe vise entre 45,5 et 47,5 milliards de dollars, quand les analystes tablaient jusqu'ici sur le bas de cette fourchette.

Apple est actuellement à la recherche de relais de croissance pour remplacer l'iPhone qui représentait, depuis plusieurs années, la plus grosse part de ses revenus et bénéfices. Le problème est d'autant plus important à régler que ce n'est pas le seul appareil vedette du groupe à être en perte de vitesse. Les ventes trimestrielles de la tablette iPad sont également en recul de 9 pour cent sur un an à 9,95 millions d'unités, et celles des ordinateurs Mac ont baissé de 11 pour cent à 4,25 millions d'unités.

D'éventuels projets du groupe dans la télévision en ligne ou l'automobile suscitent d'importantes spéculations, mais il n'a pour l'instant sorti qu'une seule nouvelle catégorie d'appareils : la montre connectée Apple Watch l'an dernier.

Apple n'a jamais divulgué de chiffres de ventes de sa montre, mais le cabinet de recherche IDC a estimé la semaine dernière qu'elles avaient plongé de 55 pour cent sur le trimestre achevé fin juin. La division dans laquelle ces ventes sont comptabilisées accuse ce trimestre une nette baisse de son chiffre d'affaires  de 16  pour cent.

Le géant américain des puces informatiques Intel se renforce dans le domaine de l'intelligence artificielle avec le rachat de la startup californienne Nervana. Les modalités financières de la transaction ne sont pas divulguées, mais certains sites spécialisés évoquent un montant allant de 350 à un peu plus de 400 millions de dollars.


Nervana est une entreprise créée en 2014, basée à San Diego dans le sud de la Californie, et dont Intel met en avant l'expertise dans les algorithmes permettant à des machines d'apprendre de manière accélérée.

Elle emploie actuellement 48 personnes qui vont toutes rejoindre la division d'Intel recouvrant ses composants pour les centres de données. Ces derniers sont, avec les objets connectés, l'un des marchés jugés porteurs sur lesquels le groupe est en train de se repositionner en vue de réduire sa dépendance au marché en crise du PC.

Dans un message sur le blog du groupe annonçant l'acquisition de Nervana, Diane Bryant, vice-présidente d'Intel en charge des centres de données, rappelle l'ampleur des informations collectées par les objets connectés. "" La capacité d'analyser et de tirer de la valeur de ces données est l'une des opportunités les plus enthousiasmantes pour nous tous "", et l'intelligence artificielle joue pour cela un rôle "" central "", fait-elle valoir.

L'intelligence artificielle est un créneau qui intéresse actuellement beaucoup de grands acteurs du secteur technologique, que ce soit en vue d'accélérer l'analyse de grandes quantités de données comme IBM avec son système en ligne Watson, ou pour améliorer les produits proposés à leurs utilisateurs en les rendant plus interactifs et intuitifs, à l'image des assistants virtuels tels que Siri chez Apple, Cortana chez Microsoft, Alexa chez Amazon ou Google Now.

Huawei a annoncé une augmentation de 40 pour cent sur un an de son chiffre d'affaires au premier semestre de 2016, grâce aux ventes de smartphones, en croissance continue. Les ventes de Huawei ont atteint 245,5 milliards de yuans de janvier à juin, selon les résultats audités de l'entreprise.


Huawei a également indiqué que son bénéfice net a enregistré une croissance de 33 pour cent en 2015 sur un an, à 36,9 milliards de yuans, pour un chiffre d'affaires de 395 milliards, en augmentation de 37 pour cent. "" Nous sommes confiants que Huawei va poursuivre sa croissance actuelle et terminer l'année sur un résultat financier positif, soutenu par la saine activité actuelle "", a déclaré sa directrice financière, Sabrina Meng.

Huawei est un des plus importants équipementiers en infrastructures de télécommunications au monde, mais ses produits à destination du grand public sont encore peu connus en dehors de la Chine. Ceux-ci ont pourtant fortement contribué aux résultats en enregistrant une hausse de 73 pour cent l'an dernier, à 129,1 milliards de yuans, ses smartphones arrivant en troisième position des ventes mondiales derrière Samsung et Apple, avec 8 pour cent du marché, selon une étude d'International Data Corporation (IDC).

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