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Le groupe de télécommunications Ooredoo a rendu public son bilan financier du 1er semestre de 2019. Durant les six premiers mois de l’année, les résultats du Groupe ont étaient impactés par les conditions de marché difficiles ainsi que par la dépréciation de la monnaie.

Ooredoo Algérie

La concurrence féroce sur les prix caractérise toujours le secteur des télécommunications en Algérie dans un contexte caractérisé par une faible confiance des consommateurs, une incertitude politique et une instabilité économique. Les résultats d’Ooredoo Algérie ont également été affectés par la dépréciation du dinar algérien de 3% en glissement annuel, entraînant une baisse du chiffre d’affaires de 1,3 milliard de QAR au premier semestre 2019, contre 1,4 milliard de QAR pour la même période de l’année précédente. L'EBITDA s'est élevé à 459 millions durant le premier semestre de l’année 2019, contre 557 millions de la même période en 2018.

Toutefois, Ooredoo Algérie fait de grands progrès vers un avenir centré sur les données, étendant sa couverture 4G à 58% de la population dans 48 wilayas, soutenant le trafic de données plus que doublé et préparant son entreprise à saisir sa croissance future.

Ooredoo Tunisie

Ooredoo Tunisie a publié un ensemble de résultats solides pour le premier semestre de 2019. L'EBITDA a progressé de 10% à 321 millions de QAR, malgré les conditions de marché difficiles et une dépréciation de la monnaie. La marge EBITDA est passée de 38% au premier semestre 2018 à 47% au premier semestre 2019, grâce à l'amélioration de l'efficacité opérationnelle, à une gestion prudente des coûts et à la norme IFRS 16. En devise locale, le chiffre d'affaires a augmenté de 9% au premier semestre 2019 par rapport à la même période de l'année précédente, principalement tirée par une bonne performance globale. Toutefois, en ce qui concerne les riyals qataris, le chiffre d’affaires a diminué de 11% à 689 millions de QAR en raison de la dépréciation de 18% du dinar tunisien sur 12 mois.

La clientèle d’Ooredoo Tunisie a, pour sa part, augmenté de 5% à 8,8 millions d’euros, affirmant ainsi sa position de premier acteur du secteur des télécommunications en termes de part de marché