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Selon Umar Garba Danbatta, vice-président exécutif de la Commission des communications du Nigeria (NCC), le Nigeria doit porter ses investissements à 136 milliards USD pour apporter le haut débit dans l’arrière-pays.

Lors de la Conférence annuelle des ingénieurs électriciens et électroniciens distingués (DEEEAL), il a indiqué que le pays – qui jouit d’une énorme capacité en bande passante, fournie par les nombreux câbles sous-marins de fibre optique qui atterrissent sur les côtes de Lagos – peine à assurer l’accès des populations des zones rurales au haut débit du fait d’une infrastructure télécoms inadéquate.

En termes d’infrastructures télécoms, le Nigeria accueille les câbles sous-marins MainOne, Glo1, MTN WACS et SAT 3. Mais « à l'heure actuelle, le Nigeria utilise moins de 10 % de sa capacité de 60 Tbit/s », a affirmé Umar Garba Danbatta. Selon lui, cette sous-utilisation découle du fait qu’une grande partie de la population est privée de connectivité. « Les infrastructures intra-métropolitaines en fibre sont insuffisantes dans plusieurs villes et 120 000 km de fibres sont nécessaires », a expliqué le patron de la NCC.

« Les opérateurs et le Fonds de fourniture de service universel (USPF) ont mis en place plus de 42 000 km de fibres interurbaines [...] Jusqu'à présent, l'investissement dans les télécommunications au Nigeria est estimé à 68 milliards de dollars US, ce qui est énorme, mais le double du montant est nécessaire pour réduire notre déficit en infrastructures », a indiqué Umar Garba Danbatta.