Depuis plus d'un an maintenant, le monde entier est aux prises avec les répercussions d'une grave pandémie. Le secteur du voyage a été touché plus que tout autre. Celui de l'événementiel est également l'un des secteurs les plus touchés malgré l’organisation d’événements virtuels qui ont été une bonne solution, mais jamais une alternative aux événements concrets et réels.
L'idée d'un pass numérique global qui comprend nos dossiers médicaux relatifs au Covid-19, notamment les résultats des tests PCR et la mise à jour de la vaccination, était prometteuse mais ne s'est malheureusement pas encore concrétisée.
Comme il s'agit d'une nouvelle pandémie, la confusion règne autour de l’autorité compétente pour approuver ce laissez-passer - est-ce l'OMS, l'IATA, ou chaque compagnie aérienne en coordination avec l'autorité sanitaire du pays ?
Des essais ont été menés pour les vols entre le Royaume-Uni et Singapour. Les Émirats arabes unis et l'Autorité sanitaire de Dubaï auront bientôt aussi leur propre pass numérique, de sorte que les résidents vaccinés puissent s’embarquer à bord sans présenter de documents ni attendre la confirmation avant le voyage.
Le responsable de la santé de l'UE a déclaré qu'à partir de juin, les voyageurs vaccinés pourront voyager sans se soumettre à des quarantaines dans les pays de l'Union, mais strictement pour les vaccins approuvés par l'UE.
Pourquoi tous les efforts déployés pour lancer un pass numérique mondial unifié n'ont-ils pas encore réussi ?
L'OMS a été très lente et ce retard a poussé de nombreuses autorités locales à prendre des mesures indépendantes.
Les Nations unies devraient pousser l'OMS à assumer ses responsabilités et sauver l'économie et des millions d'emplois dans le monde, que ce soit dans les compagnies aériennes, les hôtels ou même le personnel au sol dans les aéroports.
La technologie est disponible et a prouvé son succès sur les plates-formes numériques mondiales, c'est pourquoi des mesures immédiates doivent être prises.