Le géant suédois de l'équipement télécoms Ericsson a annoncé un bénéfice net en forte hausse en 2021, avec un quatrième trimestre nettement supérieur aux attentes lors duquel il a plus que compensé ses difficultés sur le marché chinois.
Pour 2022, le numéro 2 mondial du secteur, qui compte atteindre plus tôt que prévu ses objectifs de rentabilité à long terme, a dit s'attendre à ce que les « fondamentaux restent robustes » dans son cœur de métier des réseaux de télécommunications mobiles, notamment la 5G en plein déploiement.
Dans les premiers échanges à la Bourse de Stockholm, l'action bondissait de près de 7%, dans un marché en hausse d'environ 1%.
L'an passé, le bénéfice net d'Ericsson a progressé de 30% à 23 milliards de couronnes, pour un chiffre d'affaires stable à 232,3 milliards, indique le groupe dans son rapport financier annuel. Le dernier trimestre a largement dépassé les attentes, avec un bénéfice net en hausse de 41% à 10,1 milliards de couronnes et un chiffre d'affaires en hausse de 3% à 71,3 milliards.
Les analystes s'attendaient en moyenne à un bénéfice net trimestriel en léger recul à 7,1 milliards, et à une baisse du chiffre d'affaires à 67,8 milliards.
« Notre stratégie d'investissement dans l'avance technologique et la croissance de notre part de marché dans notre cœur de métier a soutenu une performance financière robuste en 2021 et assuré un bon quatrième trimestre pour Ericsson globalement », a commenté le PDG du groupe, Börje Ekholm, dans un communiqué.
Numéro 2 mondial du secteur derrière le leader chinois Huawei et devant le finlandais Nokia, le groupe suédois a progressé en Amérique du Nord, mais aussi en Europe et en Amérique latine.
Confirmant son objectif de marge opérationnelle de 12 à 14% pour 2022, Ericsson s'est fixé un objectif de marge opérationnelle ajustée (EBITA) de 15 à 18% plus tôt que prévu « d'ici deux ou trois ans au plus tard ». En 2021, cette dernière s'est élevée à 14,6%.
Le quatrième trimestre du groupe avait été marqué en novembre par l'annonce de l'acquisition de l'américain Vonage, spécialiste des solutions de communications via le cloud. Avec 6,2 milliards de dollars, c'est l'acquisition la plus importante dans l'histoire récente d'Ericsson et un signal de la volonté du groupe suédois d'élargir son activité de fournisseur d'équipements de réseaux.