La République de Djibouti a lancé son premier satellite, « Djibouti 1A » depuis la base spatiale de Vandenberg à bord de la mission de covoiturage SSO.
La réalisation de ce satellite est le fruit d'une collaboration entre le gouvernement djiboutien et le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM) en tant que partenaire technique. À partir de 2020, cet établissement a formé des ingénieurs djiboutiens qui ont ensuite conçu, construit et testé le nanosatellite.
Selon Nabil Mohamed Ahmed, le ministre djiboutien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, l'objectif principal était que le satellite soit conçu par des étudiants locaux pour marquer un progrès technologique significatif. Cela affirme la capacité de Djibouti à créer un satellite capable de recueillir des données climatiques et à s'engager dans des initiatives de développement.
« Le Djibouti 1A » a réussi les tests de vibration en mars dernier et a été déclaré prêt pour le lancement en juillet, aux côtés de « Djibouti 1B », le deuxième satellite prévu pour être mis en orbite en février 2024. Ces deux satellites font partie du projet Hydrosat, dont l'objectif est de collecter des données climatiques pour le gouvernement.
Ce satellite devrait permettre aux autorités djiboutiennes d'accéder en temps réel aux données nationales provenant des stations climatologiques et sismiques, couvrant des aspects tels que la température, les précipitations, la profondeur des rivières et l'hydrométrie à travers tout le territoire national.