Lors du conseil des ministres, le gouvernement de Djibouti a approuvé un projet de loi définissant les termes et conditions de la vente légale d'une partie des parts de l'opérateur public de téléphonie fixe et mobile Djibouti Telecom à un « partenaire stratégique de premier ordre ». Le gouvernement a déclaré que l'ouverture du capital de l’offre publique d’achat est un signe de sa détermination pour mettre en œuvre une politique volontariste de modernisation de l'économie du pays, d'accroissement de la compétitivité globale et d'optimisation de la gouvernance et de la gestion des entreprises d’Etat.
Le gouvernement cherche à nommer des conseillers internationaux pour superviser le processus qui devrait se dérouler plus tard cette année.
Le président du pays, Ismaïl Omar Guelleh, durant ce commentaire, a souligné l'urgence « d’accélérer le rythme des réformes concernant les entreprises du secteur public, pour mieux faire face à la concurrence internationale et régionale, et de faire en sorte que ces entreprises participent pleinement à l'effort national d'émergence et de financement du développement ».
Le mois dernier, Djibouti a fixé un délai de 6 semaines, se terminant le 16 septembre, pour que les soumissionnaires manifestent leur intérêt pour l'achat d'une participation de 40% dans l'opérateur historique de téléphonie fixe et mobile du pays. Cependant, le gouvernement a prévenu les candidats potentiels qu'il n'était pas opposé à l'introduction de la concurrence dans un avenir proche : « L'État djiboutien ne considère pas le monopole comme un dogme intangible... Dans le cadre d'une évolution qu'a connue la grande majorité des pays africains et émergents, l'entreprise doit se préparer à faire face à la concurrence de nouveaux entrants et à la libéralisation du secteur, notamment dans le domaine de la téléphonie mobile. »