Pour la toute première fois, le Burkina Faso se lance dans la construction de son propre satellite nommé Burkina-sat1. Le président de la République Roch Marc Christian Kaboré a affirmé que le pays est déjà « en train d'acquérir les différents éléments constitutifs du satellite », qui devront lui coûter 110 millions FCFA (200 000 USD).
Le projet Burkina-Sat1 sera piloté par Frédéric Ouattara, président de l'Université Norbert-Zongo à Koudougou, sacré meilleur physicien spatial d'Afrique en 2018 par l'Union des géophysiciens d'Amérique et servira à observer la Terre.
« Je me réjouis déjà des possibilités que va nous offrir cette station dans les prévisions météorologiques et la prévention des catastrophes naturelles, dans le domaine de la télémédecine [...] et d'autres domaines liés à la recherche et au développement », a déclaré le président Kaboré.
La première phase du projet qui consistait de construire la station au sol s’est achevée avec succès. Une fois la deuxième phase réalisée aussi, le Burkina Faso entamera la troisième phase qui inclut le transport jusqu'à la station spatiale internationale, les frais de lancement dans l’espace et d'entretien pendant trois à cinq ans. Selon le président, cette troisième phase devrait coûter entre 350 et 400 millions FCFA. Le lancement se fera en coopération avec des pays lanceurs de satellites comme la Chine et le Japon.