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Telecom Review, la principale plate-forme médiatique du Moyen-Orient dans le domaine des TIC, a exploré les différentes situations de la 5G en Afrique lors de son récent panel virtuel intitulé « 5G : Quelles promesses pour l'Afrique ? » co-organisé avec Nokia.

Les leaders du secteur ont partagé des points de vue éclairés sur la situation globale de la 5G en Afrique, la désactivation des systèmes traditionnels, transition des bandes, évolution de la voix, impact sur le réseau de backhaul, comment monétiser la 5G, les défis réglementaires et l’importance de la sécurité du 5G.

Pour démarrer dans cet événement virtuel, l’animateur de cette session, Toni Eid, PDG de Trace Media et fondateur de Telecom Review, a souhaité la bienvenue aux intervenants et aux participants et a présenté les panélistes, à savoir Hatem Mestiri, Directeur technique, Ooredoo Tunisie ; Didier Kla, Directeur Orange Business et Broadband, Orange CIV; Bassim Bennani, Directeur du marketing pour l'Afrique, Nokia ; et Zouheir Lakhdissi, PDG, Dial Technologies et investisseur providential.

Le panel virtuel a commencé par une présentation du sujet par Eid et les panélistes ont partagé leurs points de vue initiaux. Au cours de la session, les panélistes ont répondu aux différentes questions posées. D’ailleurs, la première question a soulevé la situation globale de la 5G en Afrique par rapport aux autres régions et si la 5G est vraiment une nécessité pour l'Afrique pour le moment. D’après Didier Kla, Directeur Orange Business et Broadband, Orange CIV, la 5G est une réalité dans la région Africaine : « Il y a des opérateurs qui ont commencé à commercialiser des services basés sur la 5G. De plus, à propos de sa nécessité, ça fait un débat mais c’est une opportunité d’accélérer le développement numérique en Afrique et de développer son usage dans la région. »

Mestiri a également commenté sur cette question en espérant que dans les années à venir la 5G arrivera en Tunisie d’après des expérimentations faites sur quelque site, en notant son importance pour avoir accès à plusieurs services digitaux : « l’Afrique a besoin de la 5G, c’est un moyen très efficace, parce que la technologie mobile est nécessaire ; c’est le second moyen d’accéder au réseau mondiale d’internet et à tous les services à distance. »

Bennani a ajouté du point de vue vendeur de télécommunications, que la 5G ne sera pas un luxe pour l’Afrique puisque la connexion dans le continent est presque immobile, mais ça sera une occasion pour l’Afrique de sauter une marche : « Faire un leapfrog par rapport à certaine industrie qui on espère avec la 5G une meilleure amélioration de la productivité a moins cout et permettra la digitalisation et l’automatisation. »

Une autre question a été posé par Eid portant sur les exemples de cas d'utilisation qui sont dignes de mention ayant eu lieu en Afrique (tel le FWA) et les attentes des opérateurs de la 5G.

Lakhdissi a ajouté aux opinions précédentes que « ce n’est pas une question de nécessité ou pas, il faut qu’on aille. » En addition, il a commenté sur la deuxième question en répliquant des exemples sur le secteur de la santé, l’éducation, l’agriculture et tout ce qui est relatives à l’Industrie 4.0 qui doit être développée d’après le très haut débit, accessible dans toutes les zones : « Beaucoup de gens n’ont pas d’accès à certains services de manière correcte avec une bonne qualité. »

Kla a ajouté que tous les secteurs en Afrique présentent des besoins et « la technologie en est la réponse. » En addition, « la 5G va apporter des services innovants qui vont transformer la vie des gens, et l’industrie 4.0 vient avec la 5G pour transformer le Business moderne. »

Mestiri a commenté aussi sur cette question en disant que les cas d’usage de la 5G dans tous les secteurs sont des technologies prometteuses, qui réussissent en s’adressant aux grand publique qui peuvent diminuer le cout de ces technologies, « si les couts ne sont pas abordables, la technologie ne réussit pas puisqu’il y aura peu de gens qui l'achèterons et la 5G fait partie de cette technologie. »

Une question a été posé sur la manière dont la 5G va faciliter l’Industrie 4.0 et permettra d’évoluer le contexte règlementaire. Kla a été le premier à répondre en disant qu’avec la 5G des réseaux privés d’entreprise peuvent être construits : « Dans l’aéroport, dans certaines usines, on peut déployer les réseaux publiques 5G qui peuvent être utilisé dans le processus de la production. »

Lakhdissi a ajouté que la 5G est une technologie qui se concentre sur le contenu plus que le contenant, « beaucoup plus sur le service que sur le canal ».  De plus, un autre changement va excéder puisqu’ « on passe de la logique de connectés les humains à la logique de connectés tous ce qui est connectable. » Les humains ont besoins de « l’aspect real time » qui est nécessaire pour la réalisation et réparation des machines et pour ajuster les capacités des productions.

Bennani a exprimé que c’est une technologie structurelle, en disant : « L’industrie 4.0 est un des cas d’utilisations le plus attendu qui va révolutionner le monde autour de nous ; La 5G va être le catalyseur qui va permettre de connecter les différents points de l’économie. »

La quatrième question lancée était sur l’importance de la sécurité accorder qui est une préoccupation majeure pour la 5G dans les opérations. Mestiri a répondu sur cette question en disant que la sécurité est importante et avec l’internet c’est plus facile, « on met tous les moyens pour sécuriser les réseaux des attaques. » Kla a répliqué que cette question est cruciale pour les opérateurs et ils travaillent non seulement sur les infrastructures, mais aussi sur la formation personnelle pour traquées tout ce phénomène de cyber sécurité : « On est victimes de nombreuses attaques depuis plusieurs années, donc on a mis des stratégies a plusieurs niveaux pour combattre ces assauts. »

Bennani pense que la sécurité est essentielle dans tous les aspects et avec la 5G c’est plus critique : « Toute économie est sensée être connecté via 5G donc on ne peut pas avoir des fautes sécuritaires. »

Eid a lâché une cinquième question partant du point de vue que la 5G n'est pas uniquement de la radio et qu’il y a tout un ensemble d’éléments réseau qu’il faut moderniser, parlant aussi des prérequis que les opérateurs doivent prendre en considération. Mestiri a mentionné que la 5G les obligent a installé un nouveau réseau puisque les anciens transports ne peuvent pas supporter la nouvelle masse de traffic avec un très grand débit : « Nous sommes dans un secteur où l’innovation est clé. » Kla s’est mis d’accord avec Mestiri sur l’impact de la 5G sur les réseaux. Lakhdissi a commenté qu’il est très important de réfléchir à toutes les briques autour de la 5G : « Ne pas réfléchir de réseau mais réfléchir de toute une chaine de valeur. »  

De plus, s’ajoute au débat une question autour des normes de référence ou « Benchmarks » qui imposent aujourd'hui aux opérateurs d'offrir des services de pointe, comment cela les aidera à répondre aux exigences croissantes des clients et quels sont les prérequis nécessaires pour offrir un bon service qui tient ses promesses. A cette question, Benneni a répondu en disant que la 5G n’est pas toujours un angle d’utilisateurs finale mais peut être un angle d’investissement : «Il est réel de trouver un bon compromis entre ce qui est communiqués aux utilisateurs et ce qu’on est capable de délivrer. » Il a ajouté que pour les prérequis, déployer le réseau n’est pas suffisant : « Quand ils déploient un réseau, ils doivent l’accompagné avec des offres et des solutions qui permettront à l’utilisateur final de profiter des potentiels réel de la 5G. »

L’opinion de Mestiri était très importante en tant que CTO opérateur. Il a mentionné que la data a changé le paradigme du service perçu par le client, ce dernier sollicitant le réseau immédiatement : « Si un site tombe, il faut le réparer en moins de 24 heures.» La qualité de service et sa disponibilité nos jours-ci compte bien, « on a passé du monde qui accepte le temps passe à un monde immédiat. »

Au fil du panel, un sondage de quatre questions a été lancé auprès du public qui a enregistré un pourcentage émerveillant de 100% de participants qui sont mis d’accord sur les questions suivantes : « Trouvez-vous la 5G dès lors une nécessité pour l’Afrique ? », « Considérez-vous la 5G être le fondement de l’Industrie 4.0 et de l’Internet des Objets ? », « Les pressions qu’imposent les Benchmark sur les opérateurs, les incitent à offrir des meilleurs services aux clients ? » et « Le lancement de la 5G commerciale est un tournant décisif pour le progrès technologique de l'Afrique ? »